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Deuxième
partie
:
analyse
de
documents
(10
points)
Attention,
un
seul
sujet
doit
être
traité
!
Sujet
1
:
10
août
1792,
la
chute
de
la
monarchie
et
le
basculement
vers
une
république
révolutionnaire
1. L’événement
relaté
dans
le
texte
est
la
prise
des
Tuileries
le
10
août
1792.
2. À
cette
date,
la
France
est
une
monarchie
constitutionnelle.
Le
roi
est
toujours
présent
mais
depuis
sa
fuite
et
son
arrestation
à
Varennes,
le
peuple
de
Paris
n’a
plus
confiance
en
lui.
Les
sans-‐culottes
aspirent
à
renverser
la
monarchie
et
à
instaurer
une
république.
3. Les
différents
acteurs
de
la
journée
sont
le
peuple,
les
fédérés,
les
gardes
suisses,
la
famille
royale
et
l’Assemblée
nationale.
Les
confrontations
ont
lieu
au
palais
des
Tuileries,
aux
Champs-‐Élysées,
sur
la
place
de
Grèce
et
un
peu
partout
dans
Paris
(«
on
poursuit
les
malveillants
de
toutes
parts
»).
4. La
violence
se
manifeste
par
l’utilisation
de
pièces
d’artillerie
(«
canons
»),
d’armes
(«
baïonnettes
»,
«
piques
»).
On
exécute
d’une
balle
dans
la
tête
les
gardes
suisses
(«
on
leur
a
brûlé
la
cervelle
»),
«
la
Grève
est
couverte
de
morts
et
les
têtes
ont
été
promenées
au
bout
de
plusieurs
piques
».
On
saccage
les
Tuileries
et
on
détruit
les
symboles
royaux
comme
«
les
statues
de
bronze
».
5. La
prise
des
Tuileries
marque
la
fin
de
la
monarchie.
La
Première
République
est
proclamée
le
21
septembre
1792.
La
mort
de
Louis
XVI
le
21
janvier
1793
provoque
la
révolte
des
Chouans
et
des
Vendéens
ainsi
qu’une
coalition
des
monarchies
européennes.
Afin
de
rétablir
l’ordre
et
de
repousser
les
armées
étrangères,
Robespierre
instaure
la
Terreur.
Sujet
2
:
Les
puissances
européennes
contre
Napoléon
:
la
bataille
de
Waterloo
1. L’auteur
de
la
lettre
se
situe
dans
le
camp
de
la
coalition,
c’est-‐à-‐dire
contre
l’armée
française.
En
effet,
l’auteur
parle
de
celle-‐ci
en
employant
le
terme
«
d’ennemi
»,
et
Napoléon
est
surnommé
«
l’usurpateur
».
2. La
position
de
Waterloo
est
stratégique
car
elle
permet
aux
Britanniques
de
«
couvrir
Bruxelles
»
en
attendant
les
Prussiens,
puis
les
renforts
autrichiens
et
russes,
afin
de
vaincre
définitivement
Napoléon.
Pour
ce
dernier,
il
est
impératif
de
battre
séparément
les
Britanniques
et
les
Prussiens
pour
remporter
la
victoire
:
«
toutes
ses
attaques
se
dirigèrent
contre
notre
centre
».
3. «
feu
effroyable
de
la
mousqueterie
»,
«
immense
artillerie
»,
«
plus
de
100
pièces
d’artillerie
qui
vomissaient
une
nuée
de
bombes
et
de
boulets
»,
«
sanglante
»,
«
presque
tous
les
officiers
de
son
Etat-‐
major
ont
été
atteints
»,
«
forces
considérables
»,
«
ce
qui
restait
de
la
Garde
impériale
était
maintenant
conduit
au
sacrifice
»,
«
prise
de
300
pièces
d’artillerie
»,
«
7
000
prisonniers
».
4. La
défaite
de
Waterloo
entraîne
dans
les
semaines
qui
suivent
le
déplacement
des
armées
coalisées
vers
Paris
(«
Ainsi
donc,
dans
le
court
espace
de
3
semaines,
la
France
fut
traversée
du
nord
au
siège
de
son
Gouvernement
par
une
armée
victorieuse
»).
Des
combats
ont
lieu
tout
au
long
de
la
route
:
pour
la
première
fois
depuis
longtemps,
la
guerre
est
présente
sur
le
sol
français
et
non
plus
dans
le
reste
de
l’Europe.
Les
conséquences
de
la
guerre
ont
donc
changé
de
camps
:
la
politique
de
conquête
de
Napoléon
avait
entraîné
la
guerre
en
Europe,
sa
défaite
à
Waterloo
inverse
donc
les
choses
(«
Nation
française
fit
l’expérience
de
ces
calamités
inséparables
de
la
guerre,
dont
elle
avait
si
longtemps
accablé
les
habitants
des
autres
États
de
l’Europe
»).